Première lecture du programme économique de l'UMP
Derrière le discours compassionnel se cache un vrai programme ultralibéral où la loi du plus débrouillard règne en maître...
La question du
pouvoir d'achat.
Vue comme une question de revenus et non pas de coût
Solutions proposées : "Travailler plus pour gagner plus", donc libéraliser les heures supplémentaires, ce qui ne créera pas d'emploi et apauvrira l'état; revenir sur les 35h, notamment dans la fonction publique
La question du
chômage.
- Vue comme une question d'encouragement à la passivité et non pas de difficulté à trouver un travail; Solutions proposées : "Encourager l'activité", en supprimant aides et dispositifs visant à protéger les catégories les plus fragiles, ex. contribution Delalande, dispense de recherche d'emploi etc. ce qui est une insulte à ceux, majoritaires, qui recherchent un job au lieu de profiter du système.
- Vue comme une question de lourdeur administrative et non pas de demande économique; Solutions proposées : Fusion ANPE UNEDIC, "moderniser le droit du travail"
La question des
délocalisations et du développement économique.
Vue comme une question d'adaptation à la mondialisation et de développement du service à la personne
Solutions proposées : néant si ce n'est la reprise des deux thèmes porteurs du programme PS : réserver une partie de la commande publique aux PME (piqué dans le programme du PS), et réformer la recherche (après l'avoir vandalisée depuis 4 ans); rien sur l'encadrement de la sous-traitance, le développement du service aux entreprises.
La question sociale.
Vue comme la conséquence de la démission de l'Etat.
Solutions proposées : un Etat fort (traduit par fusion ANPE ASSEDIC, égalité secteurs public & privé), c'est un peu court, jeune homme ! valoriser le mérite (sécurité sociale professionnelle, = code du travail + retour à l'emploi et rééquilibrage des droits), CDI unique dérivé du CNE.
La question de la
ségrégation urbaine.
Vue comme la conséquence de la carte scolaire et de la crainte du déclassement.
Solutions proposées : discrimination positive, réforme des ZEP